La peinture murale est un coup de poing au visage : du plafond de la Sixtine aux graffitis new-yorkais. Cet automne, le Musée de l’Orangerie rend hommage à Frida Kahlo et Diego Rivera (09.09.2013-13.01.2014). Peintre mexicain connu pour ses fresques murales et pour son engagement politique, Diego Rivera servira d’introduction “musclée“ à ce second chapitre. Si tout a commencé par l’art pariétal, les fresques du Moyen-âge et de la Renaissance enseignèrent à l’humanité les grands récits bibliques et mythologiques. Aujourd’hui, la peinture a conquis l’espace public, glissant des nefs des églises aux frontons des quartiers populaires. La volonté de défier l’architecture, d’être au contact du plus grand nombre, poussa les courants artistiques nés après 1968 à se confronter à la pierre et au béton. En France, à partir de 1981, les commandes institutionnelles publiques amenèrent les critiques d’art à définir l’art mural comme « un art public, nouvel art populaire, art d’environnement, art communautaire… » L’émergence du graffiti et le développement du Street art, au cours des 40 dernières années, a porté au-devant de la scène de nouvelles pratiques… comme une gifle au goût du public. Les murs peints sont de retour.
* La vérité sur l’affaire Harry Quebert, Joël Dicker, Ed. de Fallois/L’Âge d’Homme Grand prix du roman de l’Académie Française et Prix Goncourt des Lycéens 2012