Il décida de devenir peintre ! L’obsession de Courbet, Monet, Van Gogh… Picasso. La peinture n’est donc pas morte au 20e siècle ? Comme la littérature, on a bien tenté de l’enterrer. Elle s’est accrochée à l’art, châssis, toiles, couteaux et… cutters. On attend d’ailleurs avec intérêt la rétrospective “Lucio Fontana“, l’inventeur du Spatialisme, annoncée pour le printemps 2014 par le Musée d’art moderne de la Ville de Paris. Nous en parlerons aussi. Léonard disait « La pittura e cosa mentale », « La peinture est une chose mentale ». De l’Impressionnisme au Surréalisme, de l’Expressionnisme à la peinture contemporaine, l’art se pense encore un pinceau à la main, brillant et aiguisé comme une lame. Un combat où l’on ne peut abdiquer : « Au fond, comment devient-on écrivain ? - En ne renonçant jamais. Vous savez, la liberté, l’aspiration à la liberté, Marcus, est une guerre en soi. Nous vivons dans une société d’employés de bureaux résignés, et il faut, pour se sortir de ce mauvais pas, se battre à la fois contre soi-même et contre le monde entier. La liberté est un combat de chaque instant dont nous n’avons que peu conscience. Je ne me résignerai jamais. » Conscience d’être libre si peu, d’être peintre, d’être prisonnier de ses obsessions…
* La vérité sur l’affaire Harry Quebert, Joël Dicker, Ed. de Fallois/L’Âge d’Homme Grand prix du roman de l’Académie Française et Prix Goncourt des Lycéens 2012
Conférence réalisée dans le cadre de l’exposition d’Olivier Masmonteil
> Maison des Arts / 11 rue de Bagneux // Châtillon
> samedi 6 février 2021 16h00/17h30