Ces lieux de mémoire était jusqu’à la fin de la deuxième Guerre Mondiale rattachés aux musées, conjuguant des activités culturelles plurielles. Ils sont devenus alors symboles d’une paix et unité retrouvées, d’une volonté expiatoire de diffuser la connaissance de l’histoire et de méditer sur l’évolution de notre société. Deux orientations architecturales se dessinent. D’un coté, l’hommage rendu aux victimes des conflits armés est souvent spectaculaire, à la manière du musée juif de Berlin par Daniel Libeskind. D’un autre coté, les lieux de conservation, de présentation et de lecture des ouvrages sont souvent modestes, comme la médiathèque de Rézé par Massimiliano Fuksas.